Annie LEROY alias ANNIE ZEKING

A travers sa peinture, Annie ZEKING exprime son histoire, son enfance et son adolescence qui, sous une apparente normalité aux yeux des uns et des autres, étaient beaucoup plus complexes, plus difficiles à vivre pour elle.

Depuis petite, la création est cet endroit refuge qui la fait vibrer et survivre aux difficultés. Ses peintures colorées, d’apparence poétique et calme, traitent de thèmes difficiles comme ceux du rejet, du manque d’amour parental et du deuil (résilience et réalité). Elle peint pour exprimer sa présence et sa colère au monde. Ses peintures réinterprètent ses expériences personnelles, et restituent les souvenirs des lieux et des personnes qui l’ont marquée.

Pour documenter son travail, elle va puiser dans ses croquis faits, pour la plupart, d’après modèles d’art, modèles nus hommes ou femmes, et dans la lumière du jour pour saisir des instants magiques entre elle et les modèles. Ces croquis sont repris dans la solitude de son atelier pour devenir des peintures de tous formats.

Depuis petite, la création est cet endroit refuge qui la fait vibrer et survivre aux difficultés. Ses peintures colorées, d’apparence poétique et calme, traitent de thèmes difficiles comme ceux du rejet, du manque d’amour parental et du deuil (résilience et réalité). Elle peint pour exprimer sa présence et sa colère au monde. Ses peintures réinterprètent ses expériences personnelles, et restituent les souvenirs des lieux et des personnes qui l’ont marquée.

Pour documenter son travail, elle va puiser dans ses croquis faits, pour la plupart, d’après modèles d’art, modèles nus hommes ou femmes, et dans la lumière du jour pour saisir des instants magiques entre elle et les modèles. Ces croquis sont repris dans la solitude de son atelier pour devenir des peintures de tous formats.

Peindre l’anatomie des corps humains ? Une intention particulière, originale et personnelle assumée pour créer des scènes colorées, apparemment simples, mais qui traitent de sujets plus difficiles qu’il n’y paraît.

Au travers de son travail sur le « corps », son processus de peinture s’accompagne d’une recherche de couleurs, couleurs qui frôlent, grattent et caressent la peau. Fascinée par la variété de pigmentations des corps, les couleurs se mélangent sous ses pinceaux et crayons, fusionnent formant des nuances subtiles de couleurs de peaux sur le papier ou sur la toile comme un hymne à la vie et à la beauté humaine. Elle s’intéresse à la peau comme zone de rapprochement entre elle et les autres, endroit où la vie s’inscrit à sa surface car la peau garde les stigmates du passé. Elle cherche à capter, traduire les émotions et les transformations physiques pour créer des corps qui ne soient pas que l’expression de la souffrance ou encore de la laideur. Rechercher au-delà du ressenti et des apparences physiques, la joie et la beauté. Grâce à la main, faire naître un corps différent à chaque fois dans un espace de création et d’équilibre est pour elle essentiel.

Dans son travail de la série « Hymne à la vie » constituée de 5 grands tableaux, dont celui de « L’hiver de la Madone » exposée au Salon des Artistes Français 2024, elle interroge et met en exergue le traitement que la société réserve aux femmes, et cette mode de vouloir tout commenter surtout quand il s’agit du corps des femmes et de leurs sentiments amoureux quand ils ne se conforment pas aux normes sociales habituelles. Ce travail révèle une vision intime de ce qu’elle a vécu, de la difficulté à trouver sa placer dans un monde où une femme doit toujours prouver, surtout quand elle s’assume seule, hors des codes sociaux habituels.

Avec une volonté parfaitement contemporaine, elle a pris le parti d’assumer aussi les références académiques qu’elle aime pour un juste équilibre entre vigueur picturale et douceur plastique des corps. Elle souhaite, espère réconcilier notre époque avec un art figuratif et réveiller notre goût pour une technique picturale qui s’inscrit entre passé et modernité, pour accorder la tradition des Maîtres anciens à notre vie contemporaine et à une composition moderne, les références dites académiques en tous points renouvelées.

Actuellement, elle poursuit ses travaux de peinture tout en développant des recherches sur la gravure et reste très inspirée par les artistes de la Renaissance et du Baroque, et aussi par des artistes plus contemporains, comme David Hochney, Edward Hoper, Richard Dibenkorn, Maurice Estèves, Maria Vieira da Silva, Lyonel Feininger, Helen Schwerbejk, Gabriele Münter, sans oublier le force picturale de Jenny Saville et la poésie de Magali Cazo. Son travail artistique en cours s’ancre dans les récits familiaux, créant une réflexion sur les liens affectifs, les mémoires transmises et les espaces vides laissés par les non-dits et les aveux en catimini, tout en explorant les multiples facettes des techniques traditionnelles (occidentales et orientales, comme l’encre et la gravure) et contemporaines ( techniques mixtes et nouveaux pigments). Elle cherche à créer des résonances entre le passé et l’air du temps, entre l’inconscient et le restitution du vécu.

Aujourd’hui, elle développe sa pratique expérimentale qui combine peinture et dessin, tout en explorant la gravure en tant que discipline à part entière en vue de futures créations sous plusieurs formats et sur différents supports : papiers, toiles, tissus, plaque de fer…comme une trace de son passage sur cette terre.